S’ouvrir sur le monde, c’est sortir de notre bulle personnelle et en 2020, cela signifie aussi sortir de notre (nos ?) bulle(s) (ultra ?) connectées : c'est la digital détox. On passe peut-être trop de temps à être intéressé par la vie d’internet, et de ce fait, moins par la nôtre et par ce(ux) qui nous entoure. Et tout ça à cause d’un seul et même objet : notre smartphone et son accès illimité à nos réseaux préférés. On l’emmène avec nous aux toilettes, on l’emmène avec nous en balade, on l’emmène avec nous en vacances… On partage, on like, on commente, résultats : on compte 3,4 milliards d’utilisateurs des réseaux dans le monde et en France, c’est 82% des 25-49 ans qui les utilisent. Nowadays, when you hear a crack sound you pray it’s your leg.
Le monde scientifique s’alarme de ces nouvelles habitudes de vie et nous supplie de revenir à la raison. Quand ils évoquent la digital détox, le champ lexical est sérieux : addiction, accro, effets néfastes, surconsommation, anxiété, troubles du sommeil, dépression etc. What a mess. Chez Homère, si on parle de digital détox, ce n’est pas pour tirer la sonnette d’alarme mais simplement pour vous dire que le smartphone c’est bien, mais que voir le monde qui nous entoure en dehors des canaux habituels, c’est bien aussi. On s’enlève un peu de pression sociale et on se recentre sur soi-même, parce que faire attention à soi c’est apprendre à faire attention aux autres. Voici nos 5 astuces qui nous emmènent tout droit vers une ouverture sur nous-même et sur le monde.
5 astuces pour entamer une digital détox
1. Faire le point avec soi-même
Sans doute le point le plus important de notre démarche. Lever les pouces oui, mais pourquoi ? et pour qui ? Le but, c’est de prendre conscience des choses que l’on fait et surtout que l’on ne veut plus faire. On fait attention à ce que l’on ressent, dans la tête, le corps et le cœur. Et si on trouve que notre smartphone préféré prend trop de place, alors on agit. What you aren’t changing, you’re choosing : remember that.
2. Faire le tri
Est-ce que toutes nos applications sont belles et bien nécessaires ? Entre les mails, les messages, les réseaux sociaux, les applications de transports, les applications bancaires, les applications culinaires, les applications de jeux (rien ne sert de mentir…), etc. On libère de l’espace de stockage : less is more !
3. Réduire les ingérences
Ensuite, pour les applications qui ont survécu au tri, on peut réduire le nombre de notifications qui brouillent notre joli fond d’écran. On passe en mode silencieux voire même en mode “ne pas déranger” pour les plus audacieux, en restant disponible pour toutes urgences bien sûr.
4. Respecter le couvre-feu
Puisque maintenant le couvre-feu est à la mode, on en use et on en abuse en s’en créant un spécial “digital détox”. On commence par une heure de pause, puis deux, puis trois… On peut aussi instaurer un couvre-feu en fonction des moments de la journée : pas de réseaux avant le petit-déjeuner, aux toilettes, dans la salle de bain, après le dîner... à chacun son rythme et ses envies.
5. FOMO ou JOMO ?
Après ces premières étapes, est-ce qu’on est plutôt Fear Of Missing Out ou Joy of Missing Out ? Si vous vous sentez l’âme d’un(e) aventurier(e), que vous n’avez pas peur de manquer l’actualité des réseaux et que - cerise sur le gâteau - tout cela vous procure un sentiment de joie et d’excitation : on a un dernier challenge pour vous ! Se couper des likes&co pendant 24 heures, voire même pendant tout un week-end… pour prendre le temps d’explorer nos environnements, de retrouver le calme et la plénitude. C'est lors de ces moments qu’on peut pleinement profiter du temps qui semble ralentir : en toute intimité, on fait du sport, on lit, on tricote, on cuisine, on se laisse rêver. Chez Homère, on profite également de ces temps morts pour s’ouvrir un peu plus vers l’extérieur et découvrir les meilleurs films/documentaires et récits sur le monde. Comme le dit si bien l’écrivain et voyageur Sylvain Tesson, "Éteignez tout et le monde s’allume”.
Merci de lire Homère.