Ça ne vous aura certainement pas échappé mais depuis quelques années le célèbre Black Friday américain a fait son entrée en France. Pour votre culture personnelle, on appelle Black Friday aux États-Unis le vendredi suivant Thanksgiving (le dernier jeudi de novembre). Dans la culture populaire, Thanksgiving sonne le début des fêtes de Noël et de la course aux cadeaux. Nombreux sont les américains à prendre des vacances à ce moment de l’année. Le vendredi suivant Thanksgiving est donc une occasion de se ruer dans les boutiques où les enseignes pratiquent des prix attractifs. La foule est tellement dense que l’on dit que c’est noir de monde. D’où le vendredi noir.
En France, même si nous ne célébrons pas Thanksgiving, les commerçants ont su saisir cette opportunité pour l’adapter au marché français. Le Black Friday n’est plus seulement un vendredi mais c’est souvent une semaine entière de promo, parfois plusieurs, parfois même le mois de novembre complet. Et il n’y a pas que la France, le monde entier s’y met.
La recherche naturelle de la meilleure affaire
La recherche de la bonne affaire et l’excitation de tomber sur le meilleur prix est quelque chose de naturelle que nous avons en nous. Il n’y a rien d’étrange ni de culpabilisant de vouloir acheter à un prix attractif. Le simple fait de réaliser une économie est stimulant et développe un instant de plaisir qui fait du bien. Pour certains, faire une grosse affaire permet de pouvoir s’offrir des choses qu’ils n’ont pas pour habitude d’acheter. Pour d’autres en revanche, les promo sont synonymes de toujours plus. D’envies toujours plus fortes de posséder, de cumuler, de jeter et de remplacer.
Les commerçants connaissent bien ce mécanisme et c’est pour cette raison qu’ils usent et qu’ils abusent des promotions. Que ça soit pendant les soldes, les journées privées ou le Black Friday. Les marques augmentent leurs productions pour vendre toujours plus.
Le problème de l’achat inutile
Même s’il n’est pas culpabilisant de rechercher la meilleure offre, de se faire plaisir ou de faire plaisir, la question d’une consommation raisonnée est inévitable.
Vous le savez, les industriels produisent en masse, dégradent la condition humaine et animale et polluent l’environnement. S’ils agissent de cette façon, c’est qu’il y a des consommateurs en face qui achètent et qui participent par conséquent à ce cercle vicieux.
Dire non et boycotter le Black Friday est une solution pour stopper cette hémorragie qui participe à notre perte. Ça c’est sûr !
Stopper les achats inutiles, de choses dont on n’a pas besoin et qui sont mal fabriquées à l’autre bout du monde : évidement ! Et ça, ça vaut toute l’année, pas seulement au moment du Black Friday.
Friday For Good
Le Black Friday dans sa définition 2021 - promotions agressives sur plusieurs semaines, publicités à outrance, consommations massives et inutiles - ne correspond évidement pas à nos valeurs et à la construction du monde que nous voulons pour demain.
Par conséquent, nous avons décidé de ne pas participer au Black Friday. À la place, nous avons souhaité rejoindre le mouvement #FridayForGood initié par la marque de grooming masculin qu’on adore : Horace. Sur la journée du vendredi 26 novembre, nous nous engageons à soutenir une association faisant le bien pour la planète et à lui reverser notre chiffre d’affaire. Nous avons choisi WWF, défenseur historique de la biodiversité, de la condition animal et de l’environnement.
Faisons de ce vendredi un jour spécial de bienfaisance pour notre maison à tous. Rejoignez le mouvement #FridayForGood